État des travaux.
Le sol de la chapelle et des déambulatoires ont été refait, le nettoyage des anciens carreaux est en cours pour enlever la moisissures et les traces de ciment très anciennes.
Les nouveaux enduits ont été posé sur les murs
Dans la nef de l’église la forêt d’échafaudage est toujours en place. Le travail sur les voutes va débuter.
Saint André est placé au-devant de sa croix en forme de X, dite croix de Saint André, rappelant la forme de la croix de son martyre. Il a aussi comme attribut secondaire un filet de pêche avec des poissons, ce que nous voyons en bas du vitrail, évoquant sa présence lors de l’épisode de la Pêche miraculeuse.
Jean est présenté imberbe comme le voulait la tradition iconographique du plus jeune des apôtres de Jésus.
Debout plume à la main, et livre sous le bras rappellent qu’il a rédigé un Évangile et l’Apocalypse.
A ses pieds figure l’aigle, son attribut iconographique.
Le saint tient son glaive (instrument de son martyre) et un écritoire à ses pieds, en référence aux différentes épîtres qu’il écrivit aux communautés chrétiennes.
En bas du vitrail se trouve la devise et les armoiries de Monseigneur Paul RICHAUD, archevêque de Bordeaux de 1950 à 1968. Saint Paul est le saint patron de l’archevêque de Bordeaux, évêque de Bazas et primat d’Aquitaine.
Catherine LABOURÉ (1806-1876), témoin d’apparitions de la Vierge dans la chapelle du couvent, rue du Bac à Paris, durant son noviciat dans la congrégation des filles de la Charité, fondée par Saint Vincent de Paul.
Elle sera canonisée en 1947 par Pie XII.
Elle porte cette ample cornette caractéristique des filles de la Charité de Saint Vincent de Paul.
Cette sainte appartient à ce groupe de martyrs agenais persécutés par Dacien sous Dioclétien.
Elle est représentée debout sur un grill, épée à la main, rappelant l’épisode de son martyre où elle fut brûlée puis décapitée.
Avec le vitrail précédent, à sa gauche, ils se répondent en reprenant chacun les mêmes motifs d’entrelacs et de pampres dans les parties inférieures.
Le saint tient un enfant nu dans les bras, rappelant qu’il est le fondateur des Enfants trouvés (1638) et de la congrégation des Filles de la charité.
Ermite et évêque d’Agen, il est selon la tradition chrétienne martyrisé sous Dioclétien en 303, deux semaines après Sainte Foy.
Il porte sa mitre d’évêque et tient dans sa main gauche sa crosse pastorale.
Dans cette chapelle, quatre médaillons en losange figurent des scènes de la vie de Marie :
¤ Marie reine couronnée
¤ Marie respectueuse de l’Eucharistie
¤ Marie en douleur au pied de la croix
¤ Marie protège son fils
¤ la Croix divine figurant Dieu le Père
¤ la Colombe du Saint-Esprit
¤ les clous et la couronne d’épine, symbole du sacrifice de Christ
¤ Fleur de pervenche, symbole de l’Éternité
¤ Rosa mystica ou Rose mystique
¤ Vas insigne devotionis ou Vase insigne de dévotion
¤ Mater intermerata ou Mère sans tache
¤ Dans le cartouche, en bas, la signature de LEUZY, maître verrier à Bordeaux.
¤ Stella matutina ou Étoile du matin
¤ Janus coelis ou Porte du ciel
¤ Turis ebuerna ou Tour d’ivoire, une tour est installée sur le dos d’un éléphant.
¤ Dans le cartouche, en bas, la signature de LEUZY, maître verrier à Bordeaux.
